Du bon sens qui ne manque pas d’air

Régulièrement, on me demande à quelle pression doit on gonfler les pneus ? vaste question, extrêmement variable suivant le terrain, son style de pilotage. Je vais essayer d’y répondre en vous faisant partager mon bon sens dans un premier temps puis de ce que je fais.

Quand on roule et qu’on « perd » l’avant, la sanction est immédiate. On est par terre. Pour ma part je n’aime pas, d’autant plus qu’on se fait mal. Comme en plus cela sert à diriger le vélo, je préfère quand c’est réactif, précis et sécurisant. C’est pour cela que je gonfle pas mal. Du moins plus qu’à l’arrière. Il faut que cela soit relativement confortable, que cela donne une bonne motricité, que cela supporte malgré tout mon poids. En plus je me rappelle avoir crever à Bruniquel dans la boue. J’avais tout ce qu’il faut pour réparer. Sauf que j’avais de la boue plein les mains, de la boue plein le pneu, de la boue plein la chambre. Mauvais souvenir (non pas Bruniquel !).

Par habitude, je gonfle les roues pour que le pneu arrière s’écrase correctement quand j’appuie sur la selle et à peine pour l’avant. J’ai un tout mou (suspendu) en 120 mm de débattement. Un Ignitor 26*1.95 devant et un toro hardskin en 2.1 derrière montés en Tubeless. Mon relevé de pression fait avec un mano numérique donne 2.2 B à l’avant et 1.7 à l’arrière. J’en conviens, un peu fort devant et un peu faible derrière. Il me semble que les bonnes valeurs seraient 2.1B devant et 1.8 derrière. Mais je chipote.

Espérant que cela vous aidera.

Non je n’ai pas oublié mon poids. Il me rappelle à l’ordre tout le temps. Comme vous êtes sympa et qu’on est entre nous, 78 kg tout nu sur la balance.

A plus sur les chemins.