Nous avons rendez-vous sur place, David, Christian, Christophe, Nico, Thierry, Fafa, Jean Phi (le globe trotteur) et J.Jacques.
Après avoir attendu les « retardataires » dont je tairai les noms …, nous partons à 8h tapantes chacun ayant un impératif de retour (le poulet de belle maman, la soupe à mémère, …)
Il fait beau, comme on en à l’habitude depuis quelques mois, sauf que désormais la fraîcheur matinale se fait sentir aux premiers tours de roues. Le single le long de la Garonne à Pins-Justaret est toujours aussi joueur.
Déjà le premier ravito après à peine 15km ; le groupe est un peu disloqué.
On temporise pour attendre les retardataires, ceux du matin dont je tairai encore les noms, ne nous rattraperont finalement jamais. Super Christian, quant à lui, s’est élancé comme un furieux sur le 70 km pour rentrer tôt…Impossible de suivre sont tempo ! A coup sûr, un client pour « Papy » sur une future rando.
Nico, que nous avions égaré dans les bouchons du départ, passe sous notre nez et ne voit pas le ravitaillement…il devait encore digérer son Banania et n’avait pas encore faim.
Voici, la première côte digne de ce nom, un petit kilomètre sur goudron qui nous permet enfin de se réchauffer.
On rejoint Nico et le groupe roule ensemble.
Les vallons se succèdent avec quelques singles assez sympathiques en sous bois tant en montée qu’en descente, pas du technique mais attention aux pièges, c’est tellement sec que rien n’accroche et il y a des ornières.
Chacun prend son rythme et nous finissons par nous séparer en petits groupes de deux ou trois.
Attention aux mollets, là, c’est costaud, grosse montée avec un pourcentage maximum à 33% vers le golf suivit d’un long single parsemé de marches. Pour revenir sur ces marches, bon nombre y ont essuyé les semelles.
Au second ravitaillement, c’est la bifurcation entre 45 et 70 km. On nous annonce que le parcours à été dé-balisé sur le 70k.
La chasse à ouvert il y a deux ou trois semaine et les vélos doivent faire fuir le gibier, à moins que ce ne soit par soucis de ne pas nous tirer dessus, que les gentils chasseurs ont agis ainsi. Bref, c’était mon coup de gueule !!!
Du coup je décide de ne pas partir seul sur le long parcours et rentre en compagnie de Christophe.
Encore deux ou trois bonnes petites grimpettes et nous récupérons les bords de Garonne et rallions rapidement l’arrivée.
Le temps de nous changer et de ranger nos montures, le reste du groupe arrive petit à petit.
Le sandwich à la saucisse grillée et le verre de bière offerts à l’arrivée sont les bienvenus pour tout le monde.
Une rando sympa, et bien encadrée par le club de Pin-justaret.
Retrouver les temps de parcours des participants sur: http://cprs.site.voila.fr/
@+ sur le bike.
Jean-Jacques
Ci-dessous le compte rendu de Christian sur le circuit 75km:
Ce dimanche 13 septembre 2009, 514 vététistes se sont présentés au départ de
l'incontournable Marathon VTT des coteaux. Trois parcours étaient préparés par
les membres du vélo club CPRS de Pins Justaret et Villate : 25, 45 et 75
kilomètres.
Après avoir avalé un café offert au départ, c'est avec un grand plaisir qu'une
dizaine de gagnacais se sont élancés sur les deux plus grandes distances.
Il est 8h00 quand la petite bande se fait pointée au départ. Le début du
parcours est bien connu des habitués. Elle permet de rejoindre les bords de
l'Ariège. Cette année on tourne à gauche pour longer la rive sur un single
sympathique qui permet de débuter en douceur. On passe le joli pont en fer de la
Croix Falgarde pour continuer sur l'autre rive. Le terrain est roulant et le
rythme commence à venir. C'est le passage dans un champ avec un sol un peu
meuble qui fini l'échauffement.
C'est au bout du faux plat suivant que nous lâchons le circuit des 25 kilomètres
pour tourner à gauche et commencer la première montée d'une longue série. Deux
d'entre elles ont marqué les esprits ! La première en terre où il a fallu mettre
le coeur dans la zone rouge et la deuxième qui débouche sur le trou N°16 du golf
de Vieille Toulouse où la fréquence max de chaque vététiste à dû être atteinte.
Après cette épreuve physique, on a vite retrouvé un single sous les bois. Un pur
plaisir de pilotage !!! Ca monte, ça descend, ça tourne dans tous les sens et ça
dure... La suite du parcours est assez difficile avec une suite de côteaux qui
font durcir les cuisses.
Le premier ravitaillement arrive au bout d'une trentaine de kilomètre et le
verre de coca est bien apprécié. La seconde bifurcation se trouve à cet endroit.
A droite le 45 et à gauche le 75. Comme l'année passé, je pars sur le plus long.
La première nette différence c'est qu'il n'y a plus personne sur le parcours.
Tout le monde semble avoir déserté le circuit mis à part quelques membres du
CPRS, quelques chasseurs et quelques joggers. La deuxième différence est le
parcours par lui-même. On retrouve davantage de variation de sol sous nos roues.
De la terre très dure puis fraîchement retournée dans un champ, des descentes
avec des ornières et des pierres, des passages isolés sur de l'herbe fraîchement
coupée. Des côtes plus ou moins raides, mais moins "coup de cul" comme au
départ. Bref, une farandole de sensations qui empêchent de se lasser. A de
nombreux endroits, je me demande même si je suis sur la bonne piste. Peu après
Deyme, C'est d'ailleurs confirmé. Je suis perdu ! Ce sont des joggers qui me
remettront sur la piste "c'est un peu plus haut que passe le Marathon des
Coteaux". Après cette nouvelle côte, me revoilà sur le circuit avec la ferme
intension de combler le retard. J'enchaîne les descentes et les montées aussi
vite que je peux. Une dizaine de kilomètre plus loin, je retrouve enfin la
civilisation : les vététistes du 45. Ouf, je ne dois plus être trop loin de
l'arrivée. Dernière descente un peu raide, on tourne à droite en bas pour
rejoindre le bord de l'Ariège et retrouver après le pont en fer le circuit du
départ dans l'autre sens. Derniers efforts avant de rejoindre l'arrivée vers
12h10 et 72 kilomètres au compteur.
En conclusion, c'était une magnifique randonnée VTT aux portes de Toulouse !
Elle était physique, technique, joueuse et variée. La bière et le sandwich
offert à l'arrivée, l'accueil des bénévoles du CPRS et le sourire des serveuses
finiront de nous convaincre de revenir l'année prochaine.
Christian
commenter cet article …